Face aux enjeux de développement durable actuels, actionner une démarche RSE durable, efficace et concrète est plus que jamais essentiel pour les entreprises, quel que soit leur secteur d’activité. Pour attester des actions RSE mises en place, il est possible d’obtenir un certain nombre de normes et de référentiels. Parmi les plus connus figure la norme ISO 2600. Quels en sont les grands principes au juste ? Et comment évaluer sa stratégie RSE grâce à un audit ISO 26000 ? Wayden vous livre tous ses conseils.
Qu’est-ce que l’audit ISO 26000 ?
La norme ISO 26000 fournit des lignes directrices pour intégrer la responsabilité sociétale dans toutes les dimensions d’une organisation. Publiée en 2010 par l’Organisation internationale de normalisation (ISO), elle s’adresse à tous types d’entreprises, quels que soient leur secteur d’activité ou leur taille.
Contrairement à d’autres normes ISO (comme l’ISO 9001 ou 14001), ISO 26000 n’est pas certifiable. Son objectif n’est pas de délivrer un label, mais d’encadrer les bonnes pratiques en matière de développement durable, d’éthique, de gouvernance, de droits humains ou encore de relations avec les parties prenantes.
Réaliser un audit ISO 26000, c’est donc prendre le temps de poser un diagnostic structuré de ses engagements et de ses pratiques RSE, afin d’identifier les axes de progrès et d’ancrer durablement la responsabilité sociétale dans la stratégie de l’entreprise, à travers une démarche d’amélioration continue.
5 étapes clés pour évaluer votre stratégie RSE grâce à l’audit ISO 26000
La réussite d’un audit ISO 26000 repose sur une méthodologie rigoureuse et sur 5 étapes incontournables pour structurer la démarche :
1. Clarifier les objectifs et le périmètre de l’audit
Avant toute chose, il est indispensable de définir ce que l’entreprise cherche à évaluer : souhaite-t-elle aligner ses engagements RSE sur un cadre reconnu ? Préparer un reporting extra-financier ? Renforcer sa transparence auprès des clients, investisseurs ou collaborateurs ? Ou encore identifier des marges de progression concrètes ?
Cette phase permet de cibler les enjeux prioritaires, d’adapter le périmètre (groupe ou filiale, périmètre France ou international…) et d’impliquer les bons interlocuteurs dès le départ.
2. Comprendre la norme ISO 26000 et ses principes
La norme repose sur 7 principes clés, qui orientent l’ensemble des lignes directrices :
- La redevabilité
- La transparence
- Le comportement éthique
- Le respect des intérêts des parties prenantes
- Le respect des droits de l’homme
- Le respect des normes internationales de comportement
- Le respect de la légalité
À ces principes s’ajoutent 7 domaines d’action à évaluer dans l’audit : gouvernance, droits de l’homme, relations et conditions de travail, environnement, loyauté des pratiques, questions relatives aux consommateurs, et implication dans les communautés.
Maîtriser ces fondements permet de construire une grille d’analyse cohérente et pertinente.
3. Réaliser une analyse documentaire
L’audit commence par une phase de collecte des informations suivantes :
- Rapports internes,
- Indicateurs RSE,
- Politiques RH,
- Conclusions d’anciens audits,
- Tableaux de bord,
- Engagements environnementaux ou sociaux,
- Déclarations de performance extra-financière,
- …
L’objectif est ici de cartographier l’existant, de recenser les actions menées et de les relier aux exigences de la norme.
4. Impliquer l’ensemble des parties prenantes
Une stratégie RSE ne sera efficace que si elle est portée collectivement, par l’ensemble des équipes. L’audit ISO 26000 implique donc d’écouter, de former et de fédérer l’ensemble des acteurs concernés : directions, managers, collaborateurs, mais aussi partenaires, fournisseurs, prestataires…
Former les équipes à la norme, les sensibiliser aux enjeux éthiques et environnementaux et recueillir leurs retours terrain permet de poser un diagnostic juste, ancré dans la réalité et de faire émerger un plan d’action adapté.
5. Externaliser l’audit auprès d’un manager de transition RSE
Faire appel à un manager de transition spécialisé en RSE peut faire toute la différence dans la conduite de l’audit ISO 26000. Cet expert, cumulant en moyenne 15 à 25 ans de carrière dans des environnements complexes, est capable d’intervenir en mission courte (6 à 18 mois) afin de structurer, challenger et accélérer les projets RSE.
Voici quelques avantages à confier son audit ISO 26000 à un manager de transition RSE :
- Il connaît les exigences précises de la norme ISO 26000.
- Il apporte un regard externe et objectif.
- Il détecte rapidement les incohérences, les angles morts ou les actions inefficaces.
- Il challenge les pratiques existantes avec diplomatie, tout en facilitant l’adhésion des équipes.
- Il est force de proposition pour co-construire un plan d’action structurant, réaliste et mesurable.
Vous recherchez un manager de transition RSE pour un audit ISO 26000 ?
Chez WAYDEN, nous mobilisons des managers de transition spécialisés RSE capables de piloter toutes les dimensions de l’audit, de fédérer les parties prenantes et de garantir la mise en place d’actions RSE conformes à ce référentiel reconnu.