Mondialomètre : quels autres outils pour auditer votre maturité à l’internationalisation

Avant de s’engager dans un projet de développement à l’international, une étape préalable essentielle est d’analyser avec justesse et précision la maturité de son organisation à l’internationalisation. Pour ce faire, il existe, outre le mondialomètre, plusieurs outils et indicateurs à mettre en place. Tour d’horizon. 

 

Qu’est-ce qu’un mondialomètre ?

Un mondialomètre est un indicateur permettant de mesurer le degré de mondialisation d’un pays, d’un territoire ou d’une ville. Il vise à évaluer dans quelle mesure un État est intégré à l’économie mondiale, selon des critères économiques, sociaux, culturels et politiques. 

Cet outil peut mesurer plusieurs indicateurs clés, tels que : 

• Le flux de capitaux ; 
• Le volume des échanges commerciaux internationaux ; 
• La mobilité des personnes ; 
• La circulation des idées, tendances et technologies ; 
• La participation aux accords internationaux ;
• L’engagement au sein des instances et organisations mondiales ; 
• … 

Ce dispositif est très utile pour les entreprises ayant une volonté d’internationalisation. Il permet en effet de comparer les pays entre eux et leur potentiel économique, et de mieux comprendre l’environnement dans lequel elles envisagent de s’implanter, afin d’adapter leur offre au marché local. 

 

Quels autres outils utiliser pour auditer votre maturité à l’internationalisation ?

Si le mondialomètre est très utile pour analyser la situation socio-économique d’un pays, il ne permet pas, à lui seul, d’évaluer la maturité de son entreprise face à un projet de développement international. 

Pour ce faire, plusieurs outils complémentaires peuvent être utilisés, parmi lesquels : 

1. Le diagnostic d’internationalisation de son entreprise 

Avant de s’intéresser aux marchés internationaux, il est important d’évaluer, en interne, la capacité de l’organisation à opérer sur les marchés étrangers. Cela doit passer par un diagnostic approfondi, visant à analyser : 

• La stratégie d’internationalisation : quels sont les objectifs d’export ? Quels sont les enjeux liés à ce projet ? Quels sont les risques et les freins éventuels ? Quelle est la vision finale ? Ce projet est-il en phase avec la culture d’entreprise ?
  
• Les ressources humaines et financières : disposez-vous d’équipes multiculturelles et multilingues ? Ou sera-t-il nécessaire de mobiliser des ressources complémentaires, formées aux relations interculturelles et capables d’appréhender des environnements internationaux ? Votre trésorerie vous permet-elle d’absorber les coûts liés à l’international ?
  
• La structure organisationnelle et la gouvernance : les pratiques, modes de fonctionnement, outils de gestion et process sont-ils adaptés à un déploiement international ? Et qu’en est-il du mode de gouvernance ? 
• L’offre et le positionnement commercial : votre offre de produits ou de services est-elle transférable à l’étranger ? Est-elle adaptée à l’audience cible d’un point de vue culturel ? Est-elle conforme aux normes en vigueur localement ?… 

2. Le management de transition pour son audit de maturité à l’internationalisation

Cet audit peut être mené en interne, ou à l’aide d’un expert externe à l’entreprise. En cela, le management de transition est un autre outil particulièrement utile pour bénéficier du recul, de l’expertise et du regard extérieur d’un professionnel expérimenté. 

Fort de plus de 15 ans de carrière et doté d’un parcours international, le manager de transition est en effet rompu à la gestion de projets d’internationalisation. Il intervient pour une durée définie afin de réaliser un audit stratégique. Il vous aide à structurer votre démarche grâce à une méthodologie rigoureuse et orientée résultats, et accompagne l’ensemble du projet de développement à l’international à chaque étape : adaptation de l’offre ; changement de positionnement commercial ; formation des équipes ; choix du marché cible ; adaptation des supports marketing ; mise en conformité réglementaire ; gestion des échanges avec les partenaires locaux…

Grâce à ses qualités managériales, ses compétences linguistiques, son expertise de terrain, son excellence opérationnelle immédiate et son aisance interculturelle, le manager de transition expert du développement à l’international est ainsi un puissant allié pour vous aider à développer votre offre à l’international avec succès.

3. L’analyse SWOT internationale 

L’analyse SWOT est un outil marketing précieux, visant à analyser les forces, les faiblesses, les opportunités et les menaces du projet d’internationalisation et du marché visé. 

Elle permet en effet d’identifier : 

• Les atouts dont vous disposez en interne pour réussir à l’international. Par exemple : notoriété, agilité, ouverture culturelle, innovation, créativité… ;
• Les points faibles risquant de mettre en péril le projet : dépendance au marché local, manque de connaissance des réglementations en vigueur dans le pays… ;
• Les opportunités à saisir : opportunités de croissance, tendances de consommation…
• Les menaces éventuelles pouvant freiner votre projet : concurrence locale, instabilité politique, barrières culturelles…  

 

4. L’analyse PESTEL au niveau international 

L’analyse PESTEL est un outil complémentaire à l’analyse SWOT, qui vise à examiner l’environnement global d’un pays ou d’une région à travers 6 aspects : 

• Politique : stabilité gouvernementale, politiques commerciales, réglementation douanière ;
• Économique : croissance du PIB, taux de change, niveau de vie, coût de la main-d’œuvre ;
• Socioculturelle : comportements et habitudes des consommateurs, langues, valeurs…
• Technologique : niveau d’innovation, accès aux infrastructures numériques, outils digitaux disponibles localement…
• Environnementale : contraintes environnementales et exigences écologiques…
• Légale : droit du travail ; droits de l’homme ; propriété intellectuelle ; protection des données… 

Cette analyse est essentielle pour identifier les risques et opportunités dans le pays d’implantation à tous les niveaux, et pour anticiper les actions correctives nécessaires pour maîtriser ces risques. 

 

5. Le benchmark à l’échelle internationale 

Enfin, il peut être intéressant de réaliser un benchmark international, qui consiste à observer les pratiques de vos concurrents déjà implantés à l’étranger : quels sont leurs pays d’implantation ? Quel est leur modèle de distribution ? Quels canaux marketing utilisent-ils ? Comment ont-ils adapté leur offre aux marchés étrangers ?

Ce benchmark est un excellent moyen de comprendre les clés de succès d’entreprises ayant déjà sauté le pas et d’ajuster sa stratégie d’internationalisation en fonction des enseignements tirés de ces observations. 

En croisant ainsi différents outils, vous pourrez bénéficier d’une vision globale et exhaustive du potentiel réel de votre projet et évaluer votre capacité à réussir sur les marchés étrangers.

Toutefois, pour gagner du temps et assurer une analyse juste et pertinente, il est fortement recommandé de se tourner vers un manager de transition doté du recul et de l’expertise internationale nécessaires pour piloter un tel audit. 

 

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