Des problèmes d’acheminement, un manque de marchandises, une interruption des livraisons, des dysfonctionnements techniques, un changement de business model… La supply chain est inévitablement soumise à de nombreux aléas, comme l’a prouvé la crise sanitaire. Qu’elles soient volontaires ou non, ces disruptions doivent faire l’objet d’une gestion réactive et efficace pour prévenir tous risques et conséquences préjudiciables.   Mais alors, comment gérer ces perturbations afin de préserver la fluidité et la continuité de la chaîne d’approvisionnement ? Voici nos 5 conseils.  

1. Anticiper les risques et perturbations

Avant tout, il est essentiel d’anticiper toute éventuelle perturbation afin de maîtriser, au mieux, les impacts liés à ces disruptions.  Il faudra ainsi identifier les menaces et les risques potentiels, qu’ils soient logistiques (pannes, pénuries de produits…), humains (manque d’effectif, baisse de l’engagement…), informatiques (cyberattaques), pouvant générer des ruptures dans le bon fonctionnement de la chaîne d’approvisionnement.   Cela doit passer par une analyse préalable de l’existant (processus, actifs, ressources, moyens…), et par l’élaboration d’un plan d’urgence et de protocoles, afin d’apporter une réponse adaptée à chaque cas de figure envisagé. Ces actions pro-actives pourront aussi permettre de prendre la mesure des impacts et de mettre en place des ressources adaptées pour répondre à ces disruptions (une réserve de stocks, un budget dédié à la gestion d’aléas, une liste alternative de fournisseurs…). Voici quelques-unes des perturbations dans la supply chain pouvant être anticipées par l’entreprise :
  • des difficultés d’acheminement
  • des difficultés d’approvisionnement 
  • une interruption des livraisons
  • des défaillances chez les fournisseurs, les transporteurs, les distributeurs, les fabricants ou autres parties prenantes 
  • des pénuries de matières premières
  • une soudaine diminution de l’effectif
  • des problèmes de trésorerie  
  • une évolution de la demande, des besoins et des habitudes de consommation
  • … 
 

2. Assurer une communication étroite entre les parties prenantes 

Quelle que soit la perturbation qui survient, il est primordial d’assurer, en tout temps, une communication étroite et transparente entre les différentes parties prenantes.  Fournisseurs, producteurs, partenaires commerciaux, fabricants, clients, collaborateurs… L’ensemble de ces acteurs doivent être informés de la situation, de son évolution et de l’impact les concernant.  Une communication interne désilotée permettra notamment d’impliquer les collaborateurs dans la gestion de cette perturbation et favorisera la prise d’initiatives, l’entraide et l’intelligence collective.  

3. Maîtriser l’impact de la disruption et assurer la gestion des flux

Les responsables de la supply chain doivent également mettre un point d’honneur à assurer la gestion des flux lors de cette période de transition (les flux de produits et de matériaux ; les flux d’informations ; les flux financiers…), afin de préserver la continuité de l’activité et de maîtriser, autant que possible, l’impact de ces bouleversements. Un inventaire rigoureux des stocks et des ressources disponibles doit notamment être effectué pour garantir la fluidité des processus et assurer la continuité de la supply chain.  

4. Renouveler le modèle traditionnel de la supply chain 

Cette disruption doit également être perçue comme une opportunité d’améliorer le modèle existant et d’innover pour accroître l’agilité de l’entreprise. Les managers et responsables supply chain pourront notamment profiter de cette rupture pour mettre en place des outils digitaux et nouvelles technologies : IA, big data, logiciel de gestion de la production, ERP, WMS…  En effet, il est essentiel de faire évoluer la chaîne d’approvisionnement au gré des disruptions pour en améliorer la résilience, comme l’a démontré la crise du Covid-19, qui a levé le voile sur la fragilité du modèle traditionnel de la chaîne logistique.  L’intégration d’outils innovants est essentielle pour pallier le manque de souplesse et d’agilité, pour optimiser les flux, moderniser les processus et renforcer la connectivité entre les différents acteurs.  

5. Se faire accompagner 

Que ce soit pour gérer l’impact d’une perturbation logistique mettant en péril la stabilité de l’activité ou pour piloter la mise en place d’un nouveau modèle disruptif, faire appel à un prestataire externe, tel qu’un manager de transition, peut s’avérer très salutaire. Chez WAYDEN, nous sommes forts d’une communauté de plus de 8 000 managers de transition hautement qualifiés, dotés de plus de 20 ans de carrière et rompus à la gestion de crise, de situations d’urgence et de projets d’envergure.  Nous sommes en mesure de mobiliser un spécialiste de la logistique, dont le profil, l’expertise et le savoir-être sont alignés à vos besoins et au projet. Opérationnel dès son arrivée dans l’entreprise, il saura activer les leviers nécessaires pour gérer la situation, maîtriser l’impact de la disruption et renforcer la résilience de la chaîne logistique.