Dans le monde de l’entreprise, la RSE est aujourd’hui un sujet central, qui répond à des enjeux d’envergure. Pour garantir la pérennité des engagements RSE, une gestion rigoureuse des actions menées en interne est indispensable.
Voici quelques conseils pour mettre en place un véritable management de la RSE, de façon cohérente, impactante et pérenne.
RSE : définition et mise en place
La RSE, ou responsabilité sociétale des entreprises, correspond aux actions déployées par une organisation, dans le but de répondre aux enjeux de développement durable. La RSE peut donc être liée à des problématiques sociales, environnementales ou économiques. Mettre en place une démarche RSE est donc une initiative éthique et sociale majeure, mais c’est également une décision très stratégique pour l’entreprise. La RSE présente en effet des avantages multiples pour l’organisation. Celle-ci favorise la réduction des coûts et la gestion des risques, valorise l’image de marque et la marque employeur, améliore le bien-être au travail, le sentiment d’appartenance, la productivité et l’engagement des équipes, et renforce l’avantage concurrentiel de l’organisation. Pour en savoir plus sur la définition de la RSE, consultez notre article Qu'est-ce que la RSE ? Définition, principes et réglementations.Comment gérer la RSE dans son entreprise ?
Très souvent, la mise en place d’une démarche RSE se limite à des engagements vagues, lointains, difficilement actionnables et mal intégrés dans le quotidien de l’entreprise. De nombreuses organisations peinent ainsi à obtenir des résultats tangibles en RSE. Pour bien gérer la RSE en interne et mettre en place un véritable « management de la RSE », voici quelques conseils à appliquer :Définir des objectifs SMART pour ses actions RSE
Selon une étude menée par Bpifrance Le Lab en 2018, seul un quart des dirigeants ayant initié une démarche RSE l’ont fait à partir d’un plan d’action structuré. Pour garantir la durabilité de ses actions RSE, il est pourtant indispensable de suivre un plan d’action rigoureux, organisé autour d’objectifs SMART (spécifiques, mesurables, atteignables, réalistes et définis dans le temps), d’étapes clés, d’indicateurs de réussite (KPI) et d’outils de contrôle. Pour ce faire, il est important de bien cibler les engagements choisis. Voici quelques exemples d'engagements sociaux, économiques et environnementaux à adopter dans le cadre d’une démarche RSE :- Faire appel à des partenaires locaux et favoriser les circuits courts pour soutenir l’économie locale et réduire l’impact carbone ;
- Améliorer la performance énergétique de ses sites de production et de ses locaux d’entreprise ;
- Faire appel à un fournisseur d’énergies propres ;
- Réduire la production des déchets et le gaspillage ;
- Mettre en place des règles strictes concernant recyclage ;
- Réduire l’empreinte carbone de la supply chain en optimisant chaque étape de la chaîne de production ;
- Renforcer les règles relatives à l’hygiène, la santé et la sécurité au travail ;
- Proposer la mise en place du télétravail partiel ou à temps plein ;
- Améliorer le bien-être au travail (organiser des événements d’entreprise, augmenter le confort dans les espaces de travail, adapter son style de management…) ;
Réaliser un suivi rigoureux
Bien gérer les pratiques de responsabilité sociale implique d’inscrire la RSE dans une démarche d’amélioration continue. Pour cela, il faut impérativement réaliser un suivi rigoureux de façon régulière :- Quelles ont été les actions menées ?
- Quel a été leur impact ?
- Quels ont été les bénéfices sur le plan économique, social et environnemental ?
- Quels ont été les coûts générés pour mettre en place ces actions ?
- L’engagement des équipes a-t-il été au rendez-vous ?
- Quels sont les freins, les failles et les points d’amélioration ?
- Quelles actions correctives peuvent être mises en place ?