Le slow management figure parmi les nombreux outils et méthodes à disposition des entreprises pour favoriser la QVT et la qualité de leur offre. Qu’est-ce que le slow management ? Pourquoi et comment le mettre en place ? Zoom sur cette technique managériale motrice du bien-être au travail et d’une démarche qualité renforcée.
Le slow management : définition
Prenant à contre-pied les pratiques managériales traditionnelles qui privilégient la productivité, le slow management propose un mode de gestion centré sur l’humain, où la qualité du produit ou du service prône sur la quantité. Axé sur la communication et la collaboration entre salariés, le slow management encourage le bien-être au travail et mise sur un ralentissement de la cadence, avec une approche valorisant l’autonomie des collaborateurs. C’est également un style de management conscient des risques psychosociaux qui peuvent émerger au sein de l'entreprise (stress, isolement social, discriminations, désengagement…).Pourquoi mettre en place un slow management ?
La mise en place de techniques de slow management offre différents bénéfices, tant pour les collaborateurs que pour l’entreprise :- Améliorer le bien-être et la santé des collaborateurs au travail
- Répondre aux exigences d’une démarche RSE
- Favoriser la créativité au travail
- Faciliter les prises de décisions collectives
- Renforcer l'engagement et la fidélisation des employés
- Réduire le risque de conflits et de tensions en favorisant une communication étroite, bienveillante et désilotée entre collaborateurs ;
- Créer une ambiance sereine au travail, propice à la concentration et à la productivité ;
- Améliorer la productivité et booster le rendement de l’entreprise
Comment mettre en place un slow management ?
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Privilégier la qualité à la quantité
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Placer l'humain au cœur des préoccupations de l’entreprise
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Offrir plus d’autonomie aux salariés
- Valoriser les capacités d’autogestion des collaborateurs ;
- Laisser les employés gérer eux-mêmes leur emploi du temps ;
- Laisser les employés fixer leurs propres objectifs journaliers ;
- Encourager les prises de décisions collectives ;
- Être à l’écoute des problématiques des collaborateurs et les aider à assurer un bon équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle.
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