Les entreprises ont longtemps recruté leurs collaborateurs et managers sur la seule base de leurs compétences techniques. Pourtant, les dernières années ont été marquées par l’importance croissante des « soft skills » en entreprise. Le site de recherche d’emploi Monster a par ailleurs confirmé cette tendance au travers d’une étude publiée en janvier dernier 1 . En effet, 81% des entreprises déclarent prendre en compte les « soft skills » dans leurs processus de ressources humaines.  

Hard skills, soft skills, life skills : comment s’y retrouver ?

  Avant de s’intéresser aux bénéfices des soft skills, attachons-nous d’abord à les définir et à les distinguer d’autres compétences, comme les hard skills ou les life skills. Les soft skills désignent les qualités humaines des managers et collaborateurs, à l’instar de l’adaptabilité, de la capacité d’analyse, de l’esprit d’équipe, de l’empathie ou de la rigueur. Les soft skills sont donc des savoir-être, aisément transposables d’une entreprise, d’un secteur ou d’une fonction à une autre. Par exemple, un contrôleur de gestion évoluant sur un poste de responsable administratif et financier pourra facilement réutiliser sa rigueur et sa capacité d’organisation dans ses nouvelles fonctions. Les soft skills s’opposent directement aux hard skills, qui sont des compétences techniques précises. Par exemple, la maîtrise d’un logiciel, la maîtrise d’une langue étrangère ou encore la maîtrise d’un domaine (informatique, chimie, recrutement, mathématiques, etc) sont toutes des hard skills. Les hard skills constituent des savoir-faire qui sont spécifiques à une fonction, un secteur ou une entreprise et qui sont donc moins transposables. Enfin, un dernier type de compétences est récemment apparu : les life skills. Les life skills désignent des compétences et aptitudes acquises au cours de notre expérience de vie. La résilience, l’adaptabilité culturelle, la conscience de soi sont autant de life skills apprises grâce à des « leçons de vie ». Par exemple, une femme atteinte d’un cancer du sein aura développé sa capacité de résilience lors de cette épreuve, alors qu’un étudiant ayant multiplié les stages à l’étranger aura développé sa capacité à travailler dans un contexte multiculturel.  

De l’importance des soft skills en entreprise :

  Les hard skills ont longtemps été privilégiées par les recruteurs et employeurs, qui recherchaient avant tout un profil-type bénéficiant de compétences techniques spécifiques. Toutefois, les dernières années ont permis la popularisation des soft skills dans le milieu du management et des ressources humaines. Les entreprises ont alors réalisé l’importance des qualités humaines de leurs salariés. Plusieurs raisons peuvent amener les entreprises à privilégier les soft skills de leurs collaborateurs : Tout d’abord, un collaborateur ou un manager doit avant tout s’intégrer à une équipe et à une culture d’entreprise. Les soft et life skills, qui constituent la personnalité d’un salarié, sont donc essentielles lors du choix d’un nouveau collaborateur ou manager. Une équipe est avant tout une alchimie, un subtil équilibre humain que la nouvelle recrue se doit de compléter. Un manager aux compétences techniques irréprochables, mais incapable de diriger une équipe dans un contexte social tendu, devient alors inutile. De même, un collaborateur manquant d’adaptabilité et peu enclin au changement sera difficilement en phase avec un « esprit start-up ». Ensuite, les réalisations d’un collaborateur ou d’un manager ne dépendent pas seulement de sa maîtrise technique. Un bon collaborateur se définit avant tout à sa capacité à travailler dans des situations complexes et imprévues. Si la charge de travail augmente brutalement, le salarié saura- t-il maîtriser son stress et identifier les priorités pour mener à bien ses projets ? Dans un contexte social tendu, une directrice des ressources humaines saura-t-elle faire preuve d’humilité, d’écoute et d’empathie envers les salariés ? Suite à un entretien d’évaluation négatif, un salarié saura-t-il prendre du recul sur son comportement et son travail et réajuster sa posture ? Enfin, comme l’implique la dernière question, les soft skills représentent une marge de progression pour un collaborateur ou un manager. En effet, la capacité à analyser ses échecs, la prise de recul sur soi et l’acceptation de la critique sont autant de qualités qui permettent à un collaborateur d’évoluer. Au contraire, un manager au profil impeccable sur le papier mais incapable de se remettre en question ne bénéficiera d’aucune marge de progression. S’il peut être intéressant à court-terme d’embaucher ce type de technicien ultra-performant, cela peut rapidement devenir un poids sur le long-terme. Il n’est pas question ici de négliger les hard skills d’un salarié, qui restent nécessaires pour qu’il soit opérationnel. Toutefois, il convient de trouver un équilibre entre compétences techniques et qualités humaines.  

Notre conviction : la nécessité des soft skills pour nos managers

  Cet équilibre entre compétences techniques et qualités humaines, WAYDEN s’efforce de le trouver au quotidien. En effet, nos managers de transition sont des dirigeants chevronnés, forts d’expériences riches et diversifiées et de compétences techniques spécifiques. Toutefois, nos managers de transition sont avant tout des hommes et des femmes dotés d’une personnalité qui leur est propre, capables de pragmatisme, de leadership, d’adaptabilité et de sang-froid. Chez WAYDEN, nous partageons la conviction suivante : le manager doit aller au-delà des compétences techniques.
1 https://www.monster.fr/conseil-carriere/article/5-points-a-retenir-sur-importance-soft-skills